Les organisateurs et anciennes Gazelles surnomment affectueusement une zone traversée le premier jour : « l’enfer des Gazelles ». Les spéculations sont nombreuses sur le cartographe stagiaire qui s’est occupé de dresser la carte du secteur. Trouver certains repères sera aussi difficile que de comprendre pourquoi le cartographe n’a pas dessiné l’intégralité des reliefs … On s’égare avec une facilité déconcertante. La sortie de cet zone infernale se fera à travers de grandes plaines sans fin qui donneront la sensation d’avoir changé de planète. Les caps s’allongent comme la journée et il faudra bientôt choisir un endroit pour y établir un campement de fortune, loin de l’agitation du bivouac …
Deuxième journée de l’étape 4. Si le rose et le jaune dominent, c’est aussi un mélange d’ocre, de rouge, de gris, de noir et même de vert qui parsème la plaine d’Hassi Bou Haïara. D’un côté un oued qui attire le sable et la poussière comme un aimant. De l’autre un paysage de « tagines » et de montagnes déchiquetées qui auraient facilement sa place dans un plan d’un western spaghetti des années 60. Terrain de jeu idéal pour les gazelles. Les caps sont tendus et les reliefs ardus. Il faudra batailler toute la journée pour ne pas perdre le cap et arriver à s’extraire sans déboire du sable et des cailloux. Au fil de la journée, les parcours se resserreront au fur et à mesure pour converger sur le grand cirque de Tafenna et enfin rejoindre le bivouac d’Oulad Driss. Les équipages dormiront dans le confort du bivouac et laisseront les véhicules aux bons soins de la mécanique afin d’être prêts pour l’étape 5. En terrain inconnu !