Très vite les Gazelles s’aperçoivent que le terrain est complètement différent de la veille : une hamada (plateau rocailleux surélevé) sera l’aire de jeu du jour. Beaucoup d’oued, plus ou moins longs, profonds, détournent du cap initial … souvent sans prévenir (sinon cela serait trop simple …) On trouvera aussi du sable, entouré par des barrières d’herbe à chameaux et de « choux-fleurs » (gros blocs de racines ensablées durs comme la pierre) qui peuvent dans certains cas bloquer le véhicule. La pelle peut vite devenir votre meilleur amie si vous peinez à franchir ces zones.
Trouver des reliefs pour se repérer est monnaie courante pour une Gazelle … mais probablement plus un exploit sur ce plateau qu’ailleurs … les reliefs sont très lointains et souvent masqués par une brume de chaleur.
De plus, les équipages naviguent aujourd’hui sur des cartes à l’échelle 1/250.000 (1/100.000 habituellement) il y a donc moins de détails sur les cartes … qui a dit qu’être Gazelle était de tout repos ?
On assistera probablement à beaucoup de changements dans le classement ce soir, avant de commencer l’étape marathon de demain …