Marie Marvingt sur le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc

Au détour de la lecture d’une BD empruntée à la médiathèque avec son fils, Virginie découvre l’histoire de la femme la plus décorée de France : Marie Marvingt (1875-1963).

Fascinées par la vie extraordinaire de cette femme peu connue, l’équipage 170 (Virginie AVRIL-GUEPRATTE / Jennifer PENNANECH - TEMPORIS) cherche à en savoir davantage sur celle qui a été surnommée « la fiancée du danger ».

Médaillée de l’académie des sports, elle réalise de nombreux exploits sportifs en alpinisme, cyclisme, tir sportif, natation, et de nombreux sports d’hiver. Aéronaute puis aviatrice, elle est l’une des première femme à voler seule. Grande cycliste, elle invente la jupe culotte. Infirmière, elle conçoit un prototype d’avion-ambulance. Pendant la Première Guerre mondiale, elle se déguise en poilu et rejoint les tranchées pendant 47 jours avant de se faire démasquer. La sportive rejoint alors le Front Italien et utilise ses compétences de skieuse pour aider à l’évacuation des blessés. Elle crée le premier lieu de formation des infirmières pilotes d’avions sanitaires au Maroc. Pendant la seconde Guerre Mondiale, elle invente un type de suture chirurgicale minimisant le risque d’infection sur le champ de bataille. Elle reçoit notamment la médaille de la Paix. Pionnière de l’aviation, inventrice, sportive, alpiniste, infirmière et journaliste française, certain milite pour que Marie Marvingt rejoigne Josephine Baker au Panthéon.

Pour l’équipage 170, « Marie Marvingt représente l’idée du dépassement de soi, et sa phrase « faire de mon mieux » nous parle ». C’est une évidence : Marie Marvingt représente pour Virginie et Jennifer l’«esprit Gazelles ». Elles souhaitent lui rendre hommage et la mettre en lumière. « On avait à cœur d’avoir une voiture qui nous plaise, qui raconte et transmette quelque chose » ainsi Marie Marvingt et certaines de ses citations les plus connues sont représentées sur leur 4×4.

Elles partagent les grandes lignes de sa biographie à qui le souhaite et elles ont crée une association pour promouvoir l’image de la femme.

«  On pense qu’il faut s’arrêter, réfléchir, se poser les bonnes questions. Est-ce qu’on ne pourrait pas faire les choses différemment ? Le jour où ma fille de 8 ans est allée à un anniversaire où il n’y avait que des garçons et que je lui ai demandée si elle s’était amusée, elle m’a répondu « non car ils ont joué au foot toute la journée et que le foot c’est pour les garçons ». Ce n’est pas des phrases qu’elle a entendu à la maison. Au retour des Gazelles, on aura a cœur d’aller dans les écoles, partager notre expérience pour témoigner. (…) Sensibiliser au plafond de verre dans les entreprises et au plafond de rêve pour les petites filles qui abandonnent leurs rêves en grandissant. »

Côté course, l’équipage 170 semble lui rendre hommage comme il se doit : elles font partie des premières au classement des premières participations « on ne s’y attendait pas » partagent elles en toute humilité.