Les diamants du désert

« On manque de sommeil, il fait chaud, il y a du vent, on a besoin de se concentrer énormément, on est secoué, les journées font 20h, ça va se jouer au mental pour arriver jusqu’au bout » partagent Cécile et Isabelle de l’équipage 121 (Cécile TASTAYRE / Isabelle COSTE) en ce deuxième jour de l’étape marathon. «On est sale, on s’en fiche, on oublie la pudeur : on est à l’état naturel »

Amies dans la vie, sans aucune pratique de sport automobile, pour Isabelle, c’est sa profession qui l’amène à fréquenter des événements sportifs automobiles, rencontrer des pilotes et voir des reportages sur le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc : l’envie de faire partie des concurrentes naît. Pour Cécile, c’est lors d’un trek au Maroc qu’elle croise sur son chemin des Gazelles par hasard. Suite à cette rencontre, elle se dit : « moi aussi, un jour, je ferai ça ». Aujourd’hui, elles sont au volant de leur 4×4 fatiguées mais heureuses : « Il faut s’organiser, aller de l’avant, ne pas lâcher, avoir de la patience avec le travail d’équipe : accepter que l’autre fasse des erreurs  ».

« Cette nuit, on était à la balise que nous voulions taper au réveil : on a dormi sous un ciel étoilé et on a pu pointer notre CP à son ouverture ce matin. On avait un peu peur des serpents et des scorpions, du coup on a installé la tente, mais on aurait bien dormi dehors, à la belle étoile. La nuit sous ce ciel étoilé a été magique. »

« Notre but  : faire de notre mieux, être fière de nous et finir le Rallye » partage celle que le compagnon de sa vie appelle désormais « mon diamant du désert ».