Hyla Evolution sur le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc

3 équipages défendent les couleurs de l’entreprise de purificateurs d’air, Hyla Evolution : Caroline et Daisy de l’équipage 230 (Caroline ORUS PLANA / Daisy PECHEUX - HYLA EVOLUTION), Angélique et Muriel de l’équipage 231 (Muriel MEAN / Angélique BLEUSE - HYLA EVOLUTION), Alexandra et Dorine de l’équipage 232 (Dorine PIRON / Alexandra GARAU - HYLA EVOLUTION).

Si elles sont aujourd’hui toutes les six dans le désert, c’est grâce à un malentendu. Une sorte de mythe qui s’est crée. Après l’inscription d’un premier véhicule, à l’occasion d’un stage de formation, on leur dira qu’il faut des « porteuses d’eau » pour participer, comprendre par là, la présence d’autres filles pour se suivre et se soutenir. Trois équipages sont finalement inscrites. « On voulait être ensemble, on s’est prêté au jeu. On a découvert plus tard après les inscriptions qu’on ne pouvait pas avancer ensemble. Aujourd’hui dans les dunes, on a compris pourquoi ».

Trois équipages, six collègues sélectionnées au sein de l’entreprise : Caroline, Directrice Générale et cinq cheffes d’équipe. 6 personnes sur 250 salariés « on prend cela pour un signe de très grande reconnaissance de notre travail ». C’est la passion de l’associé de Caroline pour les rallyes qui a lancé la dynamique avec cette envie de transmettre son goût pour le sport automobile « on s’est lancé dans l’aventure sans savoir à quoi s’attendre ».

« On ne pensait pas que ce serait aussi dur, on savait qu’on n’était pas tout à fait prête mais pas à ce point (…) On passe de l’euphorie à l’angoisse, on accepte la fatigue, les coups de blues, on prend et apprend énormément sur soi. On se découvre nous même et les autres. On comprend le sens du mot patience désormais. Le soir, lorsqu’on arrive au bivouac on est frustré de ne pas savoir comment vont les autres mais lorsqu’on se retrouve, c’est une forme de soulagement pour nous toutes, c’est rassurant de savoir que tout le monde est rentré au bivouac, on peut se soutenir. »

Dans la team Hyla, les équipages observent que chaque binôme a son jour : « hier nous étions en pleurs pendant que les autres filles ont kiffé leur journée, demain ça sera une autre configuration ». La nuit, certaines ont du mal à trouver le sommeil : lorsqu’elles ferment les yeux, elles s’imaginent au volant de leur véhicule, à suivre la lumière au ras du sol dans les dunes.

S’il y avait un conseil à donner à une future participante qui hésiterait encore à s’inscrire, pour les gazelles d’Hyla ce serait : bien se préparer, surtout la navigation ; un sujet à ne pas prendre à la légère. Sans oublier d’ajouter « c’est un jeu, il y a des jours où tu te prends au jeu, d’autres non mais le plus important c’est le kiff ».

Et le kiff, si elles le vivent, il est aussi source de créativité, de nouvelles envies et de rires « au départ à Nice, on a rencontré une ancienne gazelle qui nous a dit « quand on finit le rallye, on change soit de mari soit de profession ». Comme on n’a pas envie de changer de mari, on s’est dit qu’on allait monter une boulangerie. » Rires. « Quoi qu’il arrive, nous rentrerons grandi ».