Des clowns à suivre pendant et après le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc

Il y a 12 ans, Céline et Élodie de la team 139 (Elodie GROGNIER / Céline DUNEUFGERMAIN - Gerancimo) se rencontrent dans le service pédiatrie de l’hôpital d’Amiens dans lequel elles travaillent en tant qu’infirmière. Dans leur service, des enfants sont accueillis pour des hospitalisations longues pouvant durer parfois plus d’une année. Les journées sont longues sauf … quand le docteur Micky intervient. Le docteur Micky, c’est ce clown qui offre des sourires et grâce à qui tout redevient possible pour les enfants : l’espoir, le rire, la vie.

Témoins privilégiées du travail du docteur Micky et de ces expériences transformatrices auprès des enfants, Céline et Elodie se donnent alors pour mission d’offrir des sourires au plus grand nombre tout en soutenant le travail de Docteur Micky.

« On s’est dit cette aventure sportive, où on la fait, où on ne la fait pas » : le mot d’ordre est alors donné, les choses ne seront pas faites à moitié en amont, pendant et après cette aventure sur cette 31ème édition du Rallye Aïcha des Gazelles. Céline et Élodie créent alors leurs personnages et elles trouvent leurs noms de scène : faites désormais place à Dilo et Linette.

Dilo et Linette réalisent des vidéos en une seule prise et ce, en toutes sortes de conditions : « Le téléphone tombe ? On improvise. La réplique de l’une entraîne celle de l’autre ». Des chansons sont mêmes écrites et mises en musique par Lucas Parton. Les gens en redemandent. Le compte Facebook passe de 0 à 5000 abonnés. Une pièce de théâtre ainsi qu’une BD sont en cours de création relatant l’aventure des clowns Gazelles. Les fonds seront reversés à docteur Micky.

Leur projet les dépasse et fédère au delà de leurs attentes. Ici, le Garage Lamartine qui les aide à la préparation de leur véhicule. Là, BMA qui leur offre un superbe covering pour leur 4×4, puis le soutien de Gerancimo, agence immobilière d’Amiens ou encore Mon repas à domicile. Au départ à Nice, un restaurateur leur offrira à boire ; une manière d’aider celles et ceux qui aident.

Côté course, les conditions météorologies du prologue et de la première étape ont été compliquées. « Au prologue, on a pris une bonne claque. À la fin de l’étape 1, nous sommes rentrées tard le soir dans la nuit, le moral dans les chaussettes. On se demandait dans quoi nous nous étions embarquées. Puis l’étape des dunes a redonné du baume au cœur : « on s’est fait plaisir, on était avec les copines, il y a eu de l’entraide. Le temps était plus facile pour naviguer. On s’est réconcilié avec ce pour quoi on est venue ».

Sur le bivouac, vous pourrez les retrouver facilement. Elles sont toujours vêtues de vêtements de couleurs. Un gros nez rouge est présent sur l’avant de leur véhicule : elles invitent toutes les curieuses et les curieux à faire un vœux en allant toucher le bout du nez de la voiture. Le yukulele n’est jamais loin non plus.

L’objectif de tout cela ? Faire passer le message : croyez en vos projets ! « Il y a un an, on ne savait pas conduire, on ne savait pas naviguer encore moins jouer ou chanter. Croyez en vos rêves et vous vivrez votre rêve ! »